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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 19:16

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Une étude récente, citée en référence, reprend la théorie selon laquelle le ralentissement du Gulf Stream (le courant océanique chaud qui remonte des Caraïbes en direction de la côte Est des Etats-Unis puis de l'Europe, apportant ainsi notre climat tempéré) semble confirmé, voire même accentué en raison des dispersants déversés dans le Golfe du Mexique pour résorber la marée noire liée à la plate-forme pétrolière de BP.

 

Ces diluants auraient eu comme effet de concentrer le pétrole en boulettes plus ou moins denses, lesquelles seraient tombées au fond de l'océan, freinant ainsi le brassage naturel des eaux chaudes qui entretiennent le Gulf Stream.

 

Le ralentissement de ce courant chaud semble visible sur les images infrarouges du satellite. (à voir...). De toute façon, des variations naturelles de ce " thermorégulateur géant "  se sont déja produites dans les temps géologiques, participant ainsi au refroidissement de l'Europe, et pouvant avoir conduit à des glaciations.

 

Certaines études préalables avaient déja indiqué que les apports d'eau douce liée à la fonte de la banquise arctique pourraient ralentir le gulf stream, et par là même, refroidir l'Europe de l'ouest. Si le phénomène s'accentue suite à l'extension du pétrole sur le fond océanique, cela pourrait accélerer le processus...

 

Cette étude est disponible ici : http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article8769

 

Indépendemment de cela, les météorologues de Broker.Meteorology ont annoncé une vigoureuse Nina (anomalie froide des eaux de l'océan Pacifique Est), pouvant aboutir à un nouvel hiver rigoureux sur le continent européen. Un ralentissement du Gulf Stream serait un facteur supplémentaire en ce sens...

 

Les prévisions saisonnières à 6 mois seront d'ailleurs actualisées prochainement pour la planète, avec la perspective d'un hiver rigoureux sur l'Amérique du Nord, mais à priori moins sur l'Europe par rapport à l'hiver dernier...

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